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Partie de Prague avec deux Premiers prix en poche, le 26 juillet dernier, à l’issue de la finale du Concours « Operalia », la soprano guatémaltèque incarnera la Comtesse Almaviva (Le nozze di Figaro), dans une mise en scène de James Gray, à l’Opéra National de Lorraine, le 31 janvier.

Un véritable rayon de soleil. Ainsi apparaît Adriana Gonzalez. Lumineuse et souriante, on l’imagine dotée d’un optimisme à toute épreuve, d’une capacité à s’émerveiller de tous les petits bonheurs du quotidien.

Peut-être faut-il en trouver l’explication dans son pays d’origine, le Guatemala ? Dans ce petit État d’Amérique centrale, les habitants bravent, en effet, la pauvreté grâce à l’entraide et la solidarité. Une culture de la générosité qui semble irradier de la jeune femme.

Cependant, pas de misérabilisme dans son histoire. Elle a grandi dans une famille issue de la classe moyenne, ses parents travaillant respectivement dans le secteur bancaire et dans le commerce du café. Sa mère, mélomane éprise d’opéra, lui fait écouter des disques de Maria Callas.

C’est un enregistrement de Rigoletto qui, apparemment, produit chez Adriana un premier choc musical. Elle a 3 ans, et sa mère se souvient que la fillette intrépide qu’elle était alors est restée parfaitement calme pendant toute la durée de l’œuvre. Un moment magique.

Vers l’âge de 10 ans, Adriana apprend le piano. Un second coup de foudre l’orientera toutefois vers la voix : un disque interprété par Cecilia Bartoli, et un autre par Dmitri Hvorostovsky. Elle prend alors ses premiers cours de chant, à 17 ans, alors qu’elle entre à l’université. Son professeur, Barbara Bickford, l’accompagnera pendant tout son cursus, de 2008 à 2013.

À la même époque, la jeune fille fait également la connaissance d’un trompettiste musicien de jazz, qui devient son mentor. Il lui enseigne le déchiffrage, lui apprend à développer son oreille et lui présente de nombreuses personnes du monde musical local. Celui-ci étant néanmoins limité, c’est en Europe qu’elle va faire une rencontre déterminante.

Lire la suite dans Opéra Magazine numéro 155

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